Paul de Vivie dit Vélocio

Les 7 commandements de Vélocio

 

  1. Haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression.
  2. Repas légers et fréquents : manger avant d'avoir faim, boire avant d'avoir soif.
  3. Ne jamais aller jusqu'à la fatigue anormale qui se traduit par le manque d'appétit et de sommeil.
  4. Se couvrir avant d'avoir froid, se découvrir avant d'avoir chaud et ne pas craindre d'exposer l'épiderme au soleil, à l'air, à l'eau.
  5. Rayer de l'alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande et le tabac.
  6. Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens, surtout pendant les premières heures où l'on est tenté de se dépenser trop parce qu'on se sent plein de forces.
  7. Ne jamais pédaler par amour-propre.

 

 

 

Eléments biographiques

Paul de Vivie, dit Vélocio, fonda en 1882 la manufacture Stéphanoise de Cycles « La Gauloise » et en 1886 « l'Agence Générale Vélocipédique ». Il créa également en 1887 la revue Le Cycliste forézien qui devint Le Cycliste en 1888. C'est lui qui a inventé ou amélioré le cadre sans raccords, le pédalier, les moyeux détachables, l'ajustabilité de la roue dentée du pédalier à toutes les lignes de chaînes, le cadre équiangle et, surtout, le dérailleur. Il était également végétarien, et pratiquait l'espéranto. Amateur de grandes randonnées, il fut à l'origine des « Diagonales de France ». Il parcourut de nombreuses fois de grandes distances, telles que ces 660 kilomètres entre la France, la Suisse et l'Italie en 1900 (9 000 mètres d'élévation). Il fut également l'initiateur de grandes rencontres amicales comme « Pâques en Provence ».


C'était un passionné de la « petite reine » en tant que loisir. C'est lui qui a inventé le nom de "cyclotourisme". Il a eu une inlassable activité pour promouvoir cette pratique qu'il aimait passionnément par des articles dans la revue Le cycliste. Cette revue lui a survécu et elle était devenue la plus ancienne publication sportive française avant de disparaître à son tour en 1973.

Citation

« La bicyclette n'est pas seulement un outil de locomotion ; elle devient encore un moyen d'émancipation, une arme de délivrance. Elle libère l'esprit et le corps des inquiétudes morales, des infirmités physiques que l'existence moderne, toute d'ostentation, de convention, d'hypocrisie - où paraître est tout, être n'étant rien - suscite, développe, entretien au grand détriment de la santé. » Vélocio, 1930

source : Wikipedia.org

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