Habitant au centre d'une assez grosse agglomération, et partant et rentrant de chez moi avec mon vélo, mes kilomètres sont majoritairement accomplis en ville ou périphérie. Les 34 km de ville ci-dessous peuvent donc être assez trompeurs en lecture rapide.
J'utilise la méthode de Piano44 pour calculer l'autonomie d'une batterie. Elle me semble plus appropriée qu'une règle de trois se basant sur la disponibilité théorique de la totalité des watts-heure contenus dans le réservoir d'électricité. Elle présume de disposer de la possibilité de mesurer le voltage juste après la charge complète et au retour. On peut la décomposer ainsi :
- plage autonomie maximale de la batterie en volts = charge maximale de la batterie en volts - voltage de coupure pour protection
- volts consommés lors de la sortie = volts au départ - volts à l'arrivée
- quotité consommée sur maximum, soit volts consommés lors de la sortie / plage autonomie maximale
- autonomie théorique de la sortie = plage autonomie maximale / quotité consommée sur maximum
Cette autonomie a tendance a baisser. Deux causes sont possibles. Il est possible que je fasse travailler davantage le petit moteur, parce que je pédale moins fort. Il est également envisageable que la batterie vieillisse, elle a dépassé les quatre ans d'âge, et sert au moins cent fois par an. Il me reste une autonomie considérable par rapport à mes besoins réels avec cette batterie étiquetée 36 volts 24,5 ampères-heure, 882 watts-heure.