Je peux resservir à peu près le même argumentaire que d'habitude. Le bilan qui suit n'a pas de valeur d'exemple. Les catégories sont personnelles. Il est donc à relativiser...
2019 est, de plus, atypique, plus encore que les autres années. Un accident de santé, intervenu début juillet, a interrompu ma pratique ou à peu près. Le bilan 2020 dira si j'ai pu refaire du vélo de manière un tant soit peu plus conséquente que ces derniers mois.
Les sorties sont classées en cinq types (catégories), la ville ne figure pas dans tous les graphes :
- les randos FFCT regroupent les sorties avec le club de la Fédération française de cyclotourisme dont je suis membre ;
- les voyages sont également désignés comme VI (voyages itinérants), par habitude, car je fais des étoiles autour d'un point fixe faute d'être encore capable de monter et démonter une tente ;
- les journées groupe sont des sorties à la journée avec un petit groupe amical, où le pique-nique est de rigueur à midi et le café fréquent,
- les journées solo sont des sorties en solitaire, parfois à la journée, parfois sur une demi-journée ;
- la ville sont les sorties en ville, pour faire des courses de proximité. Je ne vais plus au boulot, mais je fais toujours des courses à vélo, mais jamais de vélo de course. Vivant en centre-ville, toute sortie de cette ville suppose d'y entrer et d'en sortir, soit au bas mot de 15 à 20 km en zone urbaine. Hors voyage, je continue donc d'être un cycliste très urbain, quoique parfois mal embouché.
Sur ordinateur, les images et graphes peuvent être agrandis en cliquant dessus.
1. Les sorties de l'année 2019
2. l'année 2019 par rapport aux précédentes
2.1 par mois
2.2 par an
3. Mes actuels vélos à électrons
3.1 Les Fahrradfang 1 et 2
Qu'est-ce qu'un Fahrradfang ? Cliquer ici pour le savoir.
J'étais content d'avoir ajouté un deuxième vélo à la collection, pour être plus sûr d'en avoir un de disponible. Je n'avais pas prévu que ce serait le bonhomme qui tomberait en capilotade. Le deuxième ressemble beaucoup au premier, même modèle Fahrradmanufaktur T300 mais cadre anglais, même moteur d'appoint Bafang BBS02, même aménagements personnalisés : cintre papillon, plateau avant de petit diamètre (32 dents pour cassette 11 à 36 dents), pédales SPD Shimano Click'R très douces pour chausser et déchausser, porte-bagages avant et arrière surbaissés pour le transport de lourdes sacoches, porte-sacoche de guidon pour panier, et entretien suivi pour un fonctionnement fluide et facile de la transmission et des freins.
L'ancien près d'un bac, dit Fahrradfang 1, ou FF1 ou #1.
Le nouveau en partance pour une tournée sur l'Île de Noirmoutier, dit Fahrradfang 2, ou FF2 ou #2.
Pour de plus amples informations sur ces machines, voir le bilan Véloelec 2018 et des questions sur le BBS Bafang ? Des réponses !
3.2 La difficile évaluation de la consommation d'électricité et de l'autonomie
Sur l'idée qui m'a semblé tout à fait judicieuse de Piano 44, j'ai modifié la manière d'évaluer l'autonomie de mes vélos à électrons. Cette méthode présente deux inconvénients majeurs : primo, étant rarissime, la consommation de mes machines ne peut être comparée aux autres vélos à assistance de pédalage électrique (une bonne partie des amateurs du genre et des fabricants exprimant la consommation en watts-heure par kilomètre, Wh/km) ; secundo, elle n'est valable que pour une batterie et à la limite pour un vélo (contrôleur + moteur), donc avec mes trois batteries et deux vélos, les comparaisons sont... compliquées.
De toutes manières, la consommation d'électricité et donc l'autonomie, quelle que soit la manière dont elle est exprimée, est une donnée très fluctuante qui pourrait dépendre du poids transporté, de la force apportée par le pédaleur, du vent, des pentes, de la température (notamment si elle est basse), mais aussi et peur-être surtout en fonction de ce que j'ai constaté avec ma manière de faire, de la vitesse et du style de conduite : avec ou sans accélérations brusques, avec ou sans redémarrages nombreux ou au contraire en roulant le plus constamment possible, avec ou sans ralentissement très notable de l'allure dans les côtes, etc.
La charge en volts est mesurée au départ et à l'arrivée. Le nombre de volts consommé peut donc être calculé. L'autonomie est évaluée en faisant une règle de trois tenant compte de la charge maximale possible de la batterie (ça dépend des réglages des chargeurs) et de la coupure basse (le contrôleur ou le BMS de la batterie coupe automatiquement la batterie en-dessous d'un certain voltage, également réglable, pour ne pas abîmer les éléments). Pour ne pas arranger les choses, les unités de mesure sont mutipliées ou divisées pour entrer dans le graphe. Les graphes obtenus sont, disons-le, difficiles à lire et à interpréter, mais c'est la loi du genre...
Ces deux batteries sont récentes, la première est veille d'environ deux ans maxi et la seconde d'à peine un an.
Si les graphiques un peu compliqués vous prennent la tête, retenez qu'avec ces vélos, je peux faire en moyenne 120 km avec une batterie de 17,5 Ah (630 Wh) et 170 km avec une autre batterie de 24,5 Ah (880 Wh). Mais je roule lentement, en utilisant de tous petits développements, surtout dans les montées. Pour vous, ça peut être assez différent.
Rappel : les graphes peuvent être agrandis en cliquant dessus.
Avec la batterie de 17,5 ampères-heure :
1/ la consommation en millivolts par kilomètre
2/ l'autonomie en kilomètres correspondante
L'autonomie avec cette batterie de 630 watts-heure (36 volts x 17,5 ampères-heure) peut sembler importante. Elle serait en moyenne de l'ordre de 125 km, avec un minima établi à 95 km. Elle est à mettre en rapport avec la faible vitesse (cf. dernier graphe du point 2.1 ci-dessus), des accélérations très modérées, de l'allure tranquille en côte avec utilisation de développements courts, etc., bref d'un style résolument non sportif. J'aime pas le sport, je me balade.
Avec la batterie 24,5 Ah
1/ la consommation en millivolts par kilomètre, évidemment plus faible que ci-dessus puisque cette batterie contient plus d'énergie que la précédente
2/ l'autonomie en kilomètres correspondante
Avec cette batterie conséquente (882 watts-heure), l'autonomie en regard de la consommation semble disproportionnée par rapport à la pratique (voir le premier graphe au début de ce bilan). Je n'avais pas prévu l'accident de santé de début juillet et j'envisageais d'augmenter les distances de promenade. Je me dis que la capacité et donc le plaisir de bouffer des kilomètres reviendra peut-être. Quand bien même ils ne reviendraient que partiellement, ces batteries vont m'être utiles très longtemps, même avec le vieillissement et donc la perte progressive de leur capacité. Cette longévité est préférable pour mon portefeuille et pour l'environnement.