de la Martinière à Mindin, début de Vélodyssée
Nous avons fait une avancée en automobile (il faut bien la faire rouler de temps à autre pour qu'elle continue de fonctionner) jusqu'à proximité de l'écluse du canal de la Basse-Loire, lieu-dit la Martinière, un peu à l'ouest du Pellerin et début (ou fin) du Canal Maritime de la Basse-Loire. Après avoir peinardement, vent et soleil dans le dos, roulotté le long du canal jusqu'à son autre extrémité, au Carnet, nous sommes passés à Paimboeuf puis avons rejoint Mindin, à l'extrémité sud de l'estuaire de la Loire, tout près du pont de Saint-Nazaire, inauguré en 1975. Il suffit de suivre les indications des Eurovéloroutes 1 et 6 (Loire à Vélo et Vélodyssée) pour s'y retrouver facilement.
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Pour voir l'itinéraire en détail et le télécharger pour GPS : de la Martinière à Mindin et retour Ce parcours comprend un raccourci par des chemins. Ils sont carrossables pour des VTC ou équivalents. Si on préfère les passages plus roulants, on suivra sagement les panneaux indicateurs de l'itinéraire officiel.
La quiétude du canal.
On aperçoit la tour carrée, vestige visible de l'abbaye de Buzay.
Les cabanes de pêche au carrelet, ou pêcheries, font face aux chantiers de Saint-Nazaire.
Le passage à pied demeure autorisé sur le pont. Je n'ai pas le souvenir d'y avoir vu de piéton. Il n'est pas interdit d'y passer à vélo. C'est bien trop dangereux à cause des grandes quantités de voitures et de camions qui vont vite. Mieux vaut faire appel aux taxis de Saint-Nazaire, qui sont équipés d'une remorque spéciale pour transporter les vélos.
Le radar veille sur l'entrée de l'estuaire et l'embarcadère de l'ancien bac. Je me souviens du bac le François II qui effectuait la traversée, avant d'être utilisé au Pellerin. Il est aujourd'hui remisé à Nantes, et a droit à sa rue donnant sur le port au Pellerin. Quand on commence à remarquer que le nom d'une rue a été donnée à un bac obsolète dont on se rappelle aussi, c'est qu'on fait vraiment partie des vieux qu'ont de l'âge...
Le pique-nique eut lieu en plein été à la pointe du Nez-de-chien, bien que nous fussions à la mi-mars. A l'abri du vent, près du fort de Mindin, ça tapait. On a bronzé. Fort de Mindin
Petit tour au bord de l'Océan en guise de sieste.
L'horizon est un peu voilé. On aperçoit néanmoins un Souverain ou un Monarque en construction. Certes, ça donne du boulot à toute la région. Quand même, ce sont des grosses cochonneries ces énormités. Elles polluent l'air autant que 5000 voitures diesel, même à l'arrêt. Elles sont aussi belles que des porte-containers. Elles détruisent les lagunes, comme à Venise, et les lagons, avec les grosses vagues qu'elles créent. Quand au concept des voyages organisés dans ces immeubles flottants, il est l'antithèse de la liberté et de la douceur du campeur à vélo. Le PIB est trop obsessionnel, et les goûts qu'on inculque au bon peuple ont des défauts.
Serpent d'Océan de l'artiste Huang Yong Ping
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Non seulement les montées sur ce trajet sont rares, pour ne pas dire inexistantes, non seulement il faisait exceptionnelement beau et chaud pour la saison, mais encore nous avons eu le vent dans le dos à l'aller, et aussi au retour. Il avait obligeamment tourné. Le genre de journée dont nous sommes demandeurs ! Au retour, nouvel arrêt à Paimboeuf.
Cette petite ville fut prospère en tant qu'avant port de Nantes. La Loire était trop ensablée pour les navires de fort tonnage. On y construisit la Méduse (oui, oui, le bateau dont les naufragés se sont réfugiés sur un radeau). Son déclin arriva sous le Second Empire qui préféra développer Saint-Nazaire. Le creusement du canal de la Basse Loire contribua aussi au déclin en permettant aux gros bateaux de remonter jusqu'à Nantes. La ville comptait plus de 3500 habitants en 1856, et seulement 2100 en 1896. J'y ai vécu quelques mois étant enfant, et garde en mémoire l'usine Kuhlmann.
Le petit phare de Paimboeuf (présenté sur le site de Framboise de Pornic) est typique des Phares et Balises du XIXème. Il a été édifié en 1854.
Foin de la nostalgie, suivez ce lien pour voir Les jolies couleurs de Paimboeuf par Framboise
La suite du parcours de la Vélodyssée est là : de Mindin à Pornic