C'est devenu presque une tradition de notre petit groupe amical issu des cyclistes urbains nantaits : partir de Nantes, aller à l'Ile de Noirmoutier, en faire le tour puis revenir. Nous y sacrifiâmes avec ferveur en cette belle fin de semaine de trois jours du joli mois de mai (et un peu début juin plutôt). Voilà vingt ans, au moins, que je fais ce trajet. Cette année, pour la première fois électrifié. Le reportage sur l'année d'après est ici :
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Les premiers arrivés attendent les autres au départ de Gloriette le samedi matin.
Les vingt premiers kilomètres valent bien une première pause à Saint-Mars-de-Coutais.
Il est en vue.
Il arrive.
Il est pas loin.
Il est là !
Saint-Urbain. Quel est donc l'objet de cette curiosité ?
Une manifestation de nains de jardin ! Et qui ne semble pas avoir subi d'attaque du FLNJ (front de libération des nains de jardin, qui les enlèvent pour les relacher dans la nature).
Le campement est investi.
Camping grand confort : table conviviale, chaises, et beau temps chaud.
Le smartphone est vraiment un couteau suisse. Il peut même servir de miroir pour s'enduire de peinture de guerre.
Le lendemain, nous gravîmes la plus forte côte de la région : le pont reliant l'Ile de Noirmoutier au continent.
Pont d'où la vue sur l'Ile est imprenable.
Cette image est trompeuse. La foule des grands jours de beau temps était dense à Noirmoutier-en-l'Ile.
Du bout de la jetée, qui est une voie verte réservée aux piétons et aux vélos, on aperçoit le clocher et le château de Noirmoutier-en-l'Ile.
Pause méridienne à l'ombre des pins. Le vélo, ça creuse et ça détend. Boustifaille et hamac sont de rigueur.
Les célèbres cabines de Noirmoutier, si typiques. Il est interdit d'en construire de nouvelles. Une association les visite toutes chaque année, et délivre des prix, dont un prix citron si la cabine est insuffisamment ou non canoniquement entretenue.
Pour accompagner les pommes de terre ce soir, la récolte de salicorne va bon train.
Un gisement exceptionnel que cette saline abandonnée. De quoi déguster de la salicorne crue en salade et juste blanchie. Avec le beurre et les patates, miam-miam.
Un genou sanguinolent après une chute...
... heureusement sans gravité et un sourire aussitôt retrouvé.
Côté côte est, les voies vertes ont été refaites et sont devenues bien plus praticables. Petite halte près des exploitations ostréicoles.
Selon le guide de Cyclo camping international, la diététique du cyclo campeur est "n'importe quoi mais beaucoup". Pas tout à fait n'importe quoi quand même. Quant on peut. Légumes et fruits sont aussi au menu de ce goûter.
De retour à Fromentine, sur le continent, je jette un oeil sur la gare maritime, où les cyclistes ont leurs indications propres. Le voyageur itinérant à vélo est une manne économique. Certains l'ont compris. Tant pis pour les autres.
Au matin du troisième jour, il est temps d'en rabattre. Chaque chose doit retrouver sa place dans les sacoches.
La halte avant Machecoul, en lisière d'une propriété privée, et à l'ombre.
Au bord de la Loire, à Trentemoult, dernière pause avant dispersion et un peu plus de 200 bornes faites. La pente est forte vers le fleuve, mais l'emplacement est à l'abri du soleil.