bilan 2018 Veloelec

Comme ceux des années précédentes, ce bilan n'a aucune valeur d'exemple. Les catégories de sorties sont les miennes. Elles me permettent de caractériser ma pratique du vélo et son évolution, avec des limites et des biais. Les comparaisons, y compris avec soi-même, sont à prendre avec les pincettes. Le vélo est typiquement une activité où on est, et ce qu'on a été ne sert au mieux qu'à l'expérience. Comme toutes les années, celle-ci est particulière, parce que différente des autres. 

Les sorties sont classées en cinq types (catégories), la ville ne figure pas dans tous les graphes :

  • les randos FFCT regroupent les sorties avec le club de la Fédération française de cyclotourisme dont je suis membre ;
  • les voyages sont également désignés comme VI (voyages itinérants), par habitude, car je fais des étoiles autour d'un point fixe faute d'être encore capable de monter et démonter une tente ;
  • les journées groupe sont des sorties à la journée avec un petit groupe amical, où le pique-nique est de rigueur à midi et le café fréquent,
  • les journées solo sont des sorties en solitaire, parfois à la journée, parfois sur une demi-journée ;
  • la ville sont les sorties en ville, pour faire des courses de proximité. Je ne vais plus au boulot, mais je fais toujours des courses à vélo, mais jamais de vélo de course. Vivant en centre-ville, toute sortie de cette ville suppose d'y entrer et d'en sortir, soit au bas mot de 15 à 20 km en zone urbaine. Hors voyage, je continue donc d'être un cycliste très urbain, quoique parfois mal embouché.

Pour permettre des comparaisons, malgré toutes les réserves émises, et pour me faciliter la vie, je reprends le même plan qu'au bilan 2017. J'ai cependant modifié, entre autres, l'année de référence, en adoptant 2014, soit depuis que mon handicap s'est nettement accentué et que j'utilise exclusivement des vélos à pédalage assisté par un petit moteur électrique, mais aussi que j'ai cessé mon activité professionnelle. Je considère que le nombre d'heures est la donnée la plus significative, bien plus que le nombre de kilomètres ou la vitesse. Je laisse néanmoins des kilomètres dans les graphes car c'est la base la plus usuelle de comparaison, entre cyclistes et entre années d'un même cycliste.

1. Les sorties de l'année 2018

1 nb sorties par type

2 km par type de sortie3 km en groupes et seul4 duree en heures arrets non compris par type5 vitesse moyenne par type

Je demeure probablement le cycliste électrique sur route le plus lent à l'ouest d'Orléans.

2. l'année 2018 par rapport aux années précédentes

2.1 par mois

6 nombre de sorties par mois depuis 20147 km mensuels depuis 2014

2.2 par mois et par type

9 nb sorties annuelles depuis 2014 par type10 nb d heures sur velo par mois depuis 2014

2.3 global annuel

11 bis nombre de sorties par an depuis 201411 km annuels 2014 a 201812 nb h an sur velo12 bis pourcentage temps pedalage sur total
13 vitesse moyenne annuelle depuis 2014

La sortie-type fait donc 58 km, accomplis en 3 h et 45 min arrêts déduits. Et dire qu'il y en a encore pour me demander à quelle vitesse maximale on peut aller avec un moteur comme le mien. Toujours pas sortis de l'ère pompidolienne. 

3. Le vélo et son petit moteur

3.1 description sommaire

Je pédale sur un VSF Fahrradmanufaktur T-300, un bon gros vélo en acier d'outre-Rhin, à propulsion musculaire assistée d'un moteur électrique Bafang BBS02 36 volts 500 watts arrivant de l'Empire du Milieu, vérifié et reprogrammé chez Declic Eco à Saint-Mitre-les-Remparts. L'association vélo et petit moteur forme mon Fahrradfang (numéro 1). Cette machine est polyvalente, confortable et robuste, comme l'étaient mes randonneuses précédentes. Elle sort quasiment tous les jours par à peu près toutes les météos. Elle est au vélo ce que la camionnette genre Kangoo ou Partner est à la voiture, idéal pour la promenade, aller à la pêche, partir en vacances ou faire ses courses à la boulangerie (bio !). Elle peut avoir plusieurs configurations, et batteries d'ailleurs, selon l'usage. Voici une de ses configurations possibles.Dscf9723 1280x852

3.2 Consommation du petit moteur

Sur la suggestion qui m'est apparue fort pertinente de mon camarade Piano44 qui s'est récemment autorisé à être lui aussi bafanguisé, j'ai révolutionné ma façon de calculer l'autonomie de ma bécane. Avant, je comptais par rapport au nombre total de watts-heure contenus dans la batterie (réservoir). Maintenant, cette autonomie est évaluée en fonction du nombre de volts mesurés au départ et à l'arrivée avec un voltmètre car le voltage baisse au fur et à mesure qu'on avance. C'est ce que mesurent et indiquent les barres sur la plupart des tableaux de bord de VAE. Connaissant le nombre de volts auquel le contrôleur du moteur ou celui de la batterie, la coupure basse la plus élevée des deux, coupe l'alimentation du moteur pour préserver la batterie, on peut en déduire l'autonomie théorique avec une règle de trois (un des rares raisonnements mathématiques dont je sois capable). Il existe des watts-mètres bien plus précis et fiables, mais en cette matière comme en beaucoup d'autres, je fais ce que je peux avec ce que j'ai.

Evidemment, ça reste très théorique, car la consommation est très variable selon les conditions de pentes, poids total en charge, vitesse, vent, et froid s'il est intense, et surtout l'apport du pédaleur. Je n'apporte pas grand chose à cause de mes limites physiques bien plus basses que la moyenne des humains de mon âge, mais je roule tout doucement en utilisant de petits développements en montée (ce serait bête de ne pas se servir du dérailleur). Avant, je calculais la consommation en watts-heure par kilomètre, et maintenant en millivolts par kilomètre. Cette mesure n'est valable que pour moi, avec mon vélo, ma manière de pédaler et une batterie donnée dans son âge actuel. L'année prochaine tout sera plus compliqué car j'aurai deux vélos, avec chacun une programmation différente du moteur, et deux batteries pouvant aller sur l'une ou l'autre des machines...

Pour que les données puissent être lues sur le même graphe, j'ai appliqué des facteurs, sauf à la première (millivolts dépensés en moyenne par kilomètre à chaque sortie). Tout demeure proportionnel, et donc lisible, si on veut s'en donner la peine. Sur un écran d'ordinateur normalement constitué, cette image et la suivante peuvent être agrandies en cliquant dessus. 14 consommation millivoltsL'autonomie théorique par sortie calculée selon les volts, apparaît dans le graphe ci-dessous. Ma nouvelle batterie transportera 24,5Ah 36V (880Wh) chargée ras la gueule et neuve. L'autonomie moyenne avec la batterie actuelle serait de l'ordre de 130 km, pouvant varier de 110 à 155 km selon les circonstances. Gageons cependant que dans un col grimpé à fond les ballons (surtout dans les Vosges) en faisant le kéké, cette batterie serait à plat en moins de 20 bornes. 14 autonomie theorique 2018 17 5ah

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