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Osmand partie 3, les accessoires de smartphone
Cette page est la partie 3 du chapitre consacré à Osmand.
3. Les accessoires : support de guidon, batterie supplémentaire, recharge par dynamo.
3.1 Le support de guidon et le maintien hors d'eau
Après divers tests infructueux, ce support est celui qui me convient le mieux.
Le support B&M présenté ci-dessous et qui me convenait à peu près, s'est malheureusement brisé net à la jonction entre la bague de fixation sur le guidon et le mât de soutien de la plate-forme où l'on pose le smartphone. La faible épaisseur du matériau à cet endroit rend une tentative de réparation illusoire. Il aura donc duré quelques mois.
J'ai acquis un GUB, une chinoiserie arrivant de Shenzhen, support de guidon entièrement métallique. Donc, la même chose que le B&M mais en métal. Les bagues d'adaptation aux diamètres courants (22.2, 25.4, 31.8 mm) sont fournies et correspondent bien au diamètre. Il ne convient que pour des guidons aux diamètres indiqués (de 22 à 32 mm).Il est orientable verticalement ou horizontalement. Une fois serré correctement, le support ne tourne pas. Ce type de support est simple, robuste et la tenue du smartphone sûre. Ce support n'est pas conçu pour être installé sur une potence. Une douzaine d'euros et cinq de port via LeCyclo.com (Marseille, expédition très rapide), onze euros environ port compris chez Gearbest par exemple (vendeur de Hongkong), prix divers chez Ebay (bien regarder les frais d'expédition et délais qui peuvent varier de beaucoup). On le trouve aussi sur Aliexpress. C'est sans doute là qu'il est le moins cher, mais il y a un délai pour la livraison. Il existe des copies de GUB encore moins chères, mais je n'en connais pas la qualité. Le même existe chez Decathlon, vendu sous une de leurs marques, pour une quinzaine d'euros.
A éviter
Ce type de support de guidon se prétend "water resistant". J'ai testé. J'ai mis du papier essuie-tout plié dedans, et je l'ai arrosé avec la douche. Le papier a été mouillé dans la minute qui a suivi. "Water resistant", à une pissée de grenouilles peut-être, mais pas plus ! Il est inutilisable à vélo sous une banale averse. La fermeture éclair laisse entrer l'eau très facilement. La mousse intérieure, protectrice des chocs, se gorge d'eau et il faut pas mal de temps pour que ça sèche. La sacoche du même genre qui se pose sur la barre horizontale du cadre derrière la potence présente les mêmes soucis.
Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.
L'accrochage au guidon avec ce qui ressemble à une attache rapide de roue est par contre très efficace. L'orientation est aisée. L'écran demeure sensible sous le film plastique. Le support smartphone, grâce à la pince-attache rapide, peut être facilement posé et enlevé sur le cintre (=guidon), ce qui est favorable à la sécurité, mais l'objet demeure trop encombrant pour être mis dans une poche même de maillot de cycliste. Surtout, l'écran est à peu près illisible au soleil, et est totalement invisible dès qu'il y a trois gouttes d'eau sur le plastique. Je ne conseille donc pas.
A utiliser éventuellement, en ayant connaissance des défauts.
Ce deuxième type de support est moins encombrant. Une partie reste fixée sur le guidon. La petite sacoche semi-rigide vient s'y fixer et un système sécurise l'accrochage. Avec sa fermeture à enroulement, il résiste à une grosse averse et a passé le test de la douche avec succès. Il a les mêmes défauts que le précédent pour la lisibilité, faible au soleil, nulle sous la pluie. On le trouve chez D4 pour un prix modéré, de l'ordre d'une quinzaire d'euros ou chez Lecyclo.com, le port en plus. En respectant les consignes du mode d'emploi et en renforçant la tenue sur le cintre, il tient bien et est facile à accrocher-décrocher.
La sacoche pour smartphone Hapo-G coté pile et côté face.
Dans le garage, hors des zones ensoleillées et de la pluie, y compris avec l'écran en mode nuit, la carte est visible. Hélas, je n'ai pas besoin de guidage dans mon garage.
Si vous utilisez ce type de pochette imperméable, renforcez la tenue du pied sur le cintre avec des (vrais) serre-câbles, sinon ça bouge, ça pivote, et vous pouvez vous le faire voler trop facilement. Le serre-câble repositionnable fourni d'origine ne permet pas de serrer suffisamment.
Celui-là est plutôt bien, mais n'est pas parfait non plus (loin de là).
Au troisième essai, après avoir constaté les défauts des précédents, j'ai fait venir un support universel Bush & Müller (marque connue pour ses éclairages de vélo) de chez xxcycles.com, qu'on peut trouver aussi chez Cyclo-Randonnée, la boutique d'Alexandre sur Internet spécialisée dans le voyage à vélo et sérieuse, ou sur Internet et en magasin physique chez Cyclable . Ce support n'est pas parfait. On en cause sur Voyage Forum. Instruit par ce rendu-compte d'expérience, j'ai mis le téléphone à l'horizontale (pour avoir le moins possible de porte-à-faux), serré la rotule sans souquer comme un âne, et descendu quelques cales le long de la Loire constituées de gros pavés très irréguliers et saillants. Il bouge un peu, mais on repositionne. Je ne fais pas de VTT.
En appuyant sur le bouton dessous, il ouvre les bras pour accueillir le smartphone. On appuie sur les bras, il enserre le téléphone, deux élastiques transparents sont fournis en sus si on tient à assurer un maximum.
Comptez quinze euros le support de smartphone, une vingtaine en magasin physique ou avec le port sur Internet. Sur un de ces supports B&M, un des bras m'est resté dans les mains. J'ai pu le remettre, mais il n'a jamais été aussi horizontal qu'à l'origine et a fini par se plus tenir. Quelques mois plus tard, le pied de support de la plate-forme s'est brisé. L'un de ses supports continue sa carrière sur un de mes vélos, mais j'ai abandonné ce système sur un autre. Et finalement, je l'ai cassé aussi, et remplacé par un GUB entièrement métallique, et très fiable.
Sur une de mes bécanes, pour que le smartphone soit à la bonne distance de mes yeux équipés de verres correcteurs, et que les commandes soient facilement sous mes doigts, j'ai ajouté un support supplémentaire sur le guidon.
Je crois que celui-ci est un support additionnel Minoura pour compteur ou éclairage venant de chez Rose (Rose est un magasin allemand sur Internet dont le site est aussi dans un français de bonne qualité, et également un magasin physique). Ils en ont à moins cher, comme celui-là vendu sous leur propre marque. Ce type de produit se trouve chez les vélocistes. Pour que les colliers adhèrent bien au guidon, j'ajoute souvent un morceau de chambre à air ou quelques tours de Tressorex, que j'achète chez Leclerc en même temps que mes yaourts de la semaine. Inutile pour celui-ci, Minoura livre une sorte de cylindre en caoutchouc conçu pour éviter les glissements haut-bas et que le collier bouge latéralement. C'est un peu rusé à adapter mais une fois en place, on est tranquille. Il peut ne pas être inutile de sécuriser la tenue du téléphone sur le support avec un bon vieil élastique. Le remplacement d'un écran explosé à cause d'un saut dans un cahot est coûteux...
Garder hors d'eau son précieux smartphone.
Ben d'accord, on voit bien mieux l'écran, mais en cas de pluie ? En cas de pluie, jeune homme incrédule, on met son smartphone dans une pochette étanche, vraiment étanche. Elle est arrivée de Chine par Amazon et vaut quelques petits euros pochette étanche ipx8. J'ai testé exactement comme ils conseillent de le faire.
Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.
Ils disent de faire tremper trente minutes pour vérifier l'étanchéité. J'ai ajouté des gros boulons pour que ça reste sous l'eau, des essuie-tout pliés, et hop ! A la flotte au fond d'une bassine pendant une demi-heure (rien à voir avec la photo publicitaire, je n'ai pas toutes ces cochonneries colorées dans mes bassines). Pas une goutte à l'intérieur. Approuvé. Il va de soi que l'eau à la surface empêche d'y voir goutte comme avec les deux autres. Plastique mouillé, cycliste paumé... Alors, on s'arrête, on essuie et on regarde. Avec les cartes dans les porte-cartes des sacoches de guidon du temps des charrettes à bras, ce n'était pas mieux. Si vous avez acheté la pochette Hapo-G et que vous ne l'avez pas revendue sur Le Bon Coin, vous pouvez demander à Bush et Müller ou GUB de lui ouvrir les bras les jours de pluie.
On remarquera que cette pochette propose une presque fermeture par enroulement. Celle de l'Hapo-G s'achève par un velcro. Une amie, lors d'un voyage au Japon, où il pleut parfois fort, a noyé sa tablette car elle n'a enroulé que de deux tours au lieu de trois. L'eau hélas s'est immiscée. Les petits leviers proposés par l'astucieuse chinoiserie pour bien boucler la pochette parent à ce souci éventuel.
3.2 Batterie supplémentaire et recharge sur dynamo
Les écrans de smartphones sont de plus en plus grands, les processeurs de plus en plus puissants. En conséquence, la consommation d'énergie augmente. Dans le même temps, les batteries deviennent plus performantes, mais ça ne suffit pas pour faire face aux usages les plus consommateurs, comme l'affichage permanent d'une application de carto et guidage. Ah tiens, en passant, comment avoir un affichage permanent si on le souhaite, car les smarts ne sont pas prévus pour ça en s'éteignant au mieux après quelques minutes ? Une appli genre Stay Alive, écran éveillé, résoud la question et autorise un allumage permanent. On peut néanmoins couper si on veut avec le bouton marche/arrêt du smart, ou mettre cette appli en veille pour revenir à une extinction normale de l'écran après quelques dizaines de secondes de non-utilisation.
Pour calculer l'autonomie de votre smartphone, il suffit de diviser le temps d'uitlisation par la proportion de la batterie consommée pendant ce même temps, le tout en format décimal. Ainsi, si vous mangez 25% de batterie en 1 h 15, en décimal 1h 15 font 1,25 h, et 25% de batterie font 0,25. Vous pouvez estimer avoir une autonomie de 1.25 / 0.25 = 5 heures. Cette petite arithmétique fonctionne pour tout machin fonctionnant sur batterie : VAE, aspirateur sans fil, tondeuse à barbe, etc. C'est moins nécessaire pour la tondeuse à barbe, sauf si on est plusieurs à s'en servir le même jour et/ou qu'on a une très très grosse barbe.
La calcul fait, à moins d'avoir un petit écran et une très grosse batterie, on constate que le smart va s'éteindre avant la fin de la sortie. Alors, un ou des systèmes palliatifs s'avèrent nécessaires pour finir la journée.
La batterie supplémentaire.
Le plus simple à tous points de vue, c'est le pouvoir de la banque (traduction libre de "powerbank") ou banque du pauvre (traduction libre de "poor bank" en phonétique approximative).. En français de France, il s'agit d'une batterie additionnelle, ou "de secours", dont les prises, le voltage, et l'ampérage sont compatibles avec votre smartphone et son chargeur (pour ne pas avoir à en promener plusieurs pendant un voyage). La capacité minimale de cette batterie externe devra vous permettre de recharger au moins une fois votre smart, voire deux, selon l'autonomie dont vous avez besoin après l'avoir calculée comme indiqué ci-dessus. La capacité de la batterie de votre smart est précisée dans ses caractéristiques. Ne me demandez pas à quoi ça correspond (voyez votre électricien habituel). Ce que j'en sais, c'est que c'est le réservoir d'énergie. Le réservoir de mon smart contient 3000 mAh (milli Ampères-heure), j'emporte une batterie externe de 6600 mAh, soit 9600 mAh au total.
Le chargeur de mon smart est en 5 volts, ce que peut admettre la batterie aussi. Le chargeur de mon smart produit 3A en sortie. La batterie externe n'en voudrait que 2A, mais il semblerait que ce soit pas dangereux de mettre plus d'ampères en entrée si on a le même nombre de volts. C'est ce que je crois, vérifiez auprès de votre électricien. Je décline toute responsabiité en cas de surchauffe ou pire. J'ai chargé plus d'une fois ma batterie qui admet 5 volts 2 ampères (5V 2A) avec le chargeur de 5 volts 3 ampères (5V 3A), et je n'ai pas constaté de surchauffe. Au cas où votre chargeur fait moins que l'ampérage préconisé pour charger la batterie externe, il faudra très longtemps pour la charger, voire il ne sera pas possible de la charger correctement.
Les prises et les cordons doivent être compatibles entre la batterie externe, le chargeur du smart et le smartphone. Si vous n'êtes pas sûr, voyez avec votre électricien. Des types de prises, y'en a pas tant que ça sur les smarts, les batteries et les chargeurs : USB, mini, micro, C..., et les sans fils. Vous n'avez pas non plus trente-six téléphones en principe. Sachez donc ce que vous avez sur le vôtre et trouvez-vous les trucs qui vont avec. Inutile d'entreprendre des études d'électricien, vous leur ôteriez le pain de la bouche.
Ma batterie externe, la voilà. Il en existe de toutes sortes de couleurs et de formes. On les trouve dans les magasins spécialisés, à l'hypermarché, dans les grandes surfaces de sport, et ailleurs aussi. Pour ma part, j'en voulais une plutôt mince et pas trop grande, facile à glisser dans la sacoche de guidon entre deux trucs pouvant lui amortir les chocs, car j'imagine que comme tout machin électronique, ces choses n'apprécient ni l'eau ni les coups, ni le trop chaud ou trop froid. Comptez 15-20 zeuros avec le port ou en magasin physique.
Tout est écrit sur l'étiquette, 6600 mAh de capacité, deux sorties en 5 V 2,4 A chacune si on ne branche qu'un seul appareil, une entrée en 5 V 2 A. Le bouton dans le coin s'allume pendant le chargement, par quart, au fur et à mesure que le réservoir additionnel se remplit. Quand les quatre quarts sont allumés, c'est plein. Hors branchement, il suffit d'appuyer sur ce bouton pour savoir de combien est encore remplie la batterie grâce à l'allumage des petites diodes. 8 mm d'épaisseur au centre du galet rectangulaire qui fait 15 cm de long sur 6.8 cm de large. En sortie deux prises USB classiques, comme le chargeur de mon smartphone, et en entrée une prise micro USB, comme sur mon smartphone. Faut tenir compte de tout ça avant d'acheter pour être assuré de la compatibilité entre les trucs et les machins.
Et la couleur ? Cette question me laisse pantois à chaque fois, que ce soit pour un vélo ou une batterie, car c'est vraiment le dernier de tous mes critères, et encore seulement si j'ai le choix. J'aurais éventuellement hésité si elle n'avait existé qu'en rose Barbie. Encore qu'il m'arrive d'emprunter l'appareil photo de ma compagne qui est précisément de cette teinte (l'appareil photo, pas ma compagne) sans que cela m'empêche de faire des photos. Blanc et gris, c'est d'une affigeante banalité, mais ça passe partout à défaut de se faire remarquer ou de s'accorder à la couleur de mon sac à main, ou de ma sacoche de guidon (ce qui est à peu près la même chose en fait).
De batteries d'assez grosse capacité (10 ou 15000 mAh) se trouvent facilement un peu partout pour des prix honorables. A condition d'avoir le cordon de jonction qui va bien entre la sortie de la batterie et l'entrée du smartphone, cette solution à l'usage s'est avérée pratique, sans aucun bricolage, et suffisamment fiable (à condition de penser à recharger la batterie de secours...).
Recharger son smart à partir de la dynamo-moyeu du vélo.
Bush & Müller propose un système pour recharger un appareil en route. A ce que j'en sais, ça fonctionne bien. Son défaut connu, c'est le prix. Alexandre explique tout ça très bien sur son site Cyclo Randonnée système E-Werk Son gros avantage est l'autonomie que cela donne, notamment si vous pratiquez le bivouac discret (terme de novlangue pour "camping sauvage").
installation E-Werk sur Scorpion par Piano44 (en anglais mais bien illustré)
Lecyclo.com propose d'autres systèmes, que je ne connais pas, mais qui existent.
Pour enrichir ce paragraphe, Piano44, utilisateur de longue date d'une recharge par alternateur ("dynamo") sur vélo, et connaisseur en aviation, vous propose illustration, anecdote et conseil.
Autres systèmes.
Je n'ai pas creusé du côté des chargeurs à partir de panneaux solaires. Comme pour les autres, il faudra s'assurer de la compatibilité du voltage, de l'ampérage, et des prises. N'étant pas suffisamment aguerri en électricité, je vous laisse le soin de vous dépatouiller avec d'autres sources d'informations.