EST 50 château de Goulaine, pont de l'Ouen, Saint-Julien-de-Concelles

Le choix était proposé au groupe entre un parcours de 48 km et un parcours de 50. Celui de 48 comprenait une énigme ainsi énoncée : quatre sont visibles dans l'espace public en France, trois sont du même auteur, deux sont situées en Loire-Atlantique, le parcours passe par les deux. La solution (inutile de retourner votre écran) est là : petits tours autour de Nantes, il s'agit du EST 48.

Nous prîmes l'option EST 50, qui, comme son nom l'indique passe par le château de Goulaine, le Pont de l'Ouen et Saint-Julien-de-Concelles. La carte du parcours peut se voir là : http://www.gpsies.com/map.do?fileId=nsxjtbsewoqymror et le descriptif littéral à imprimer pour pouvoir l'afficher dans le lecteur de carte de sa sacoche de guidon peut se télécharger ici : E50 veloelec 1 (7.36 Ko).

Au départ, la place Royale connaissait une animation qui, pour être saisonnière, n'en était pas moins quelque peu inhabituelle avec une locomotive à vapeur et un stand de vin chaud au milieu des chalets du marché de Noël.

Les photos peuvent être vues en meilleure définition en cliquant dessus.

Un hélicoptère faisait du surplace au-dessus de la place Bretagne, juste à côté, s'apprêtant à descendre la vieille machinerie de la climatisation de la tour du même nom que la place avant de monter les pièces nécessaires à l'installation de la nouvelle. Une vingtaine de rotations étaient prévues. Le voisinage amateur de grasse matinée dominicale a du apprécier. Le ronflement du moteur de cet engin aux antipodes d'une bicyclette, c'est-à-dire ayant un des rendements les plus minables qui soient, nous empêchant de tenir normalement une conversation, nous partîmes sans tarder.

Je passe sur la brève grimpette inattendue dans le parc d'une propriété privée, qui a contraint certains à mettre pied à terre faute d'avoir eu le temps de changer de développement, et qui montre qu'un cycliste aguerri connait les petites routes et chemins de campagne, mais aussi quelques subtilités citadines...

Et j'arrive à un des premiers objectifs du jour : le château de Goulaine. L'hiver s'annonce rude. Des cache-troncs en laine ont été tricotés pour les arbres du parc. La température était plutôt douce pour la saison, mais il était quand même temps de dresser la table et de proposer en interne à notre cantonade café, thé, brioche et dattes, face au château du Marquis de Goulaine dont l'ancêtre aménagea les marais éponymes et tous proches.

Un bout de chemin puis un long faux-plat descendant plus tard, nous voilà au Pont de l'Ouen. Ce pont est au centre du papillon des marais de Goulaine. Suivez ce lien pour voir leur contour général http://www.gpsies.com/map.do?fileId=hnmtcsxygciqvyxg  L'été, au château de Goulaine, on peut visiter la serre des papillons tropicaux.

Histoire de pouffer, ce panneau d'interdiction nous interpella à notre arrivée au bord du marais :

Donc, ce véhicule à trois roues est autorisé. Hihihi. Encore un malfrat qui réussit à contourner la loi.

Le lieu étant aménagé pour cet usage, le pique-nique se tint là. La température continuait d'être invraisemblable, et même inquiétante, pour la date. Au moins, nous en avons tiré agrément. Nous vîmes des bêtes à plumes se mouvant à la surface des eaux. Des spécialistes les ont identifiées. Il s'agirait de plus ou moins palmipèdes huppés ou princiers ou royaux, avec un cri tenu ou ténu ou les deux. Je suis nul en pas mal de domaines, dont en oiseaux.

Nous rejoignîmes ensuite la tranquille et discrète départementale 104 qui nous emmena gentiment jusqu'à Saint-Julien-de-Concelles où le PMU était ouvert. Le café s'imposait.

Par la route Clémence Lefeuvre, inventeur du beurre blanc, les routes des maraîchers furent atteintes puis suivies. Le pont de Bellevue franchi, les roues ayant rejoint la rive nord de la Loire, l'heure de rejoindre ses pénates commença à sonner.