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Le GPS qui me va bien
Cette page est en cours de reformulation.
Quelles sont les fonctionnalités que je souhaite ?
J'ai tourné autour quelques mois avant de me décider pour un premier GPS de vélo, un truc autonome, imperméable, petit, avec quelques fonctions "cyclistes". C'était il y a une dizaine d'années. J'ai réussi à en venir à bout après pas mal de temps de bons et loyaux services. J'en ai repris un autre. Parce que, franchement, c'est infiniment plus confortable avec que sans. Même si la carte et la boussole fonctionnent très bien...
En famille, puis en club, j'ai développé un savoir-faire en matière de parcours, pour les voyages faire l'itinéraire et pour les circuits de proximité N55 suce casson mouline (60.71 Ko)
Sur les conseils d'amis (l'humain est bien plus performant en groupe que seul), je me suis habitué à la composition de parcours de promenade à vélo sur Internet : Edp-Parcours, AllTrails, OpenRunner, Ride With GPS, ou d'autres qui font gagner du temps pour la composition des parcours et permettent de les échanger.
Comme avant tout achat, je fais la même chose pour un réfrigérateur ou une montre, je me suis demandé quelles fonctionnalités et caractéristiques me seraient utiles. Voici la liste de mes principales attentes :
- transfert rapide et facile de parcours depuis mes sites habituels de composition de parcours,
- guidage précis sur routes et chemins,
- écran lisible, y compris sous la pluie et au soleil,
- autonomie suffisante pour tenir sans recharge une grande journée, en cyclo camping ça peut faire du 8h à 18h, soit 10 heures,
- menus où je peux me retrouver sans (trop) entrer dans une logique (trop) différente de la mienne, même si je peux m'adapter,
- fond de carte aussi précis et actualisé que possible,
- points d'intérêt utiles au tourisme à vélo : campings, bars, alimentations, distributeurs de billets de banque...
- guidage vers ces points d'intérêt à partir du point actuel,
- marquer l'endroit actuel pour pouvoir y revenir sans coup férir, dans une forêt dense ou une ville inconnue,
- s'agissant d'un GPS de vélo :
- support permettant un accrochage sûr, pour ne pas risquer une chute dans un passage cahoteux,
- taille ne gênant pas les autres accessoires sur le guidon,
- étanchéité rigoureuse.
J'ai regardé ce qu'utilisaient les personnes autour de moi et les ai interrogées. J'ai passé quelques heures et des heures des forums et des sites marchands. Il me fallait disposer d'avis variés et trouver la petite boite convenant le mieux pour l'usage que j'envisageais.
On pourra remarquer que ma liste ne comprend pas de fonctions spécifiques "cycle", quoiqu'il en existe (comme la cadence de pédalage). Mon compteur antérieur comprenais déjà près de cinquante fonctions, que j'utilisais (mais honnêtement pas toutes tout le temps). Le GPS peut remplacer un tel compteur. Il peut même m'arriver de regarder la route. Blague à part, chaque information se prend d'un rapide coup d'oeil qui ne nuit pas à la sécurité. Je roule lentement et plus jamais en suivant à trois centimètres de la roue arrière du cycliste qui me précède.
Les photos se voient en plus grand en cliquant dessus. La plus grande partie sont un peu anciennes, mais les fonctions utilisées n'ont pas changé.
L'idée globale était donc de disposer d'un GPS robuste, d'utilisation relativement simple (au moins sur les fonctions que je considère comme essentielles) pour me diriger facilement et finement dans des endroits où je n'avais jamais mis les roues à partir de parcours préalablement préparés sur des sites spécialisés.
Le GPS choisi : Garmin Edge 520+ et sa fonction de guidage.
J'ai testé le guidage sur un parcours volontairement bien compliqué : pifs-pafs (zigs-zags) répétitifs, petites routes et chemins, pistes cyclables et GR, parcours urbain et campagnard... En montagne, je ne sais pas, je ne fais plus de montagne.
Il me situe en permanence de manière précise, en me donnant le nom du hameau ou de la rue, sur un fond Open Map Street actualisable.
L'échelle habituelle de la carte affichée est de 1 cm pour 120 mètres ou 200 mètres. Un petit triangle indique ma situation sur environ 500 m de large et 1 km de long. Avec un écran sensible, on peut zoomer en avant ou en arrière à tout moment en tapotant sur l'écran, même avec des gros gants protégeant de la pluie et du froid. Sru ce modèle, c'est plus poussif car il faut passer par les boutons latéraux et les menus, mais une échelle fixe convient aussi. Le cheminement parcouru est indiqué en bleu. Le prochain changement de direction est écrit en haut. Un petit triangle donne la direction du nord. L'écran se réoriente automatiquement (si on veut) pour être toujours dans le sens du déplacement. Contrairement à ce que l'on voit sur une photo, où je les ai découvertes, les traces de doigts ne sont pas gênantes à l'usage. Même sans écran sensible, je n'ai pas pour autant le sentiment d'avoir régressé par rapport au GPS antérieur. Les boutons autour, c'est une question d'habitude, et peu importe qu'on porte des gants ou non. Avec un smarphone, surtout l'hiver, c'est bien plus galère.
Il accepte bien que je sois un peu à côté du parcours, juste à côté. Si je m'en éloigne, il devient plus autoritaire : "hors parcours, faites demi-tour !". Quand je reviens sur le parcours, il reprend ses indications. Si je l'éteins en cours de route et que je le rallume en étant sur le parcours, il me demande "parcours dédecté, revenir au début ?" ou quelque chose comme ça. Je lui réponds oui, et il reprend le parcours de là où je suis (et pas du début).
A l'approche d'une bifurcation, un bip-bip retentit. Le GPS zoome automatiquement sur le carrefour à une échelle bien plus petite. L'écran m'indique à quelle distance (dégressive au fur et à mesure de l'approche : 70, 69, 68 m, etc.) et dans combien de temps (17, 16, 15 secondes, etc.) je dois tourner. Le carrefour passé, il fait un zoom arrière automatique et revient sur 1 cm pour 200 mètres. Royal ! Difficile de se tromper, même en groupe où l'attention est d'abord portée sur les autres cyclistes. Mon parcours compliqué visait à le tester dans les pifs-pafs et autres finasseries. Il a réagi instantanément en zoomant et dézoomant aussi sec. Les bips sont alors souvent répétés. C'est un peu gênant en groupe. Je n'ai pas (encore?) trouvé comment moduler ces avertissements sonores, juste comment les supprimer. Sans ces bips-bips, je devrais le regarder bien plus souvent, et de manière aléatoire.
Charger les parcours dans le GPS
Ce guidage "complet" proposé par mon (mes) Garmin me convient. Je télécharge mes parcours sur le GPS sans soucis. En branchant le GPS sur l'ordinateur via un câble USB, je copie la trace GPX dans "new files" de l'arborescence du GPS. Ensuite, je sors proprement le GPS de l'ordinateur, via la fonction éjecter. Puis je vérifie que mon fichier est bien présent.
Recueillir les données du parcours et faire des statistiques
Si j'enregistre mon activité à l'arrivée, je peux disposer de statistiques sur Garmin Connect. Depuis tout petit, je tiens des carnets, maintenant remplacés par des tableaux dans un tableur. Garmin peut le faire pour vous, avec des jolies couleurs, surtout si vous n'êtes pas très versé dans les mathématiques. Je peux aussi voir en route des indications sur la vitesse, la courbe d'altitude, l'heure, la température, etc. en faisant défiler les divers écrans où j'ai paramétré un choix de données, qui sont très nombreuses. Contrairement à ce que prétendent les fanatiques du numérique, tout ça n'est pas bien intuitif, ou alors j'ai oublié mes instincts. Il faut se pencher au début sur le mode d'emploi, déterminer ce qui est utile et réussir à l'afficher. Les copines et les copains, mais aussi Internet peuvent aider. Garmin propose aussi des questions-réponses, un forum...
On peut aussi bien sûr récupérer sa trace pour en faire un parcours, si on a pris la précaution d'enregistrer en suivant quelqu'un qui connait par là, ou en improvisant. Je renomme ce nouveau fichier selon ma syntaxe habituelle et le stocke en réserve dans mon ordinateur, ou sur un site de parcours. Ainsi, je peux le rappeler et le réutiliser quand j'en ai besoin. Avec un syntaxe propre, trouve un parcours de 50km vers le nord-est peut se faire rapidement.
Recalcul automatique
En actionnant la fonction "recalcul automatique", le GPS recalcule la route en cas de déviation, pour cause de travaux ou d'erreur de navigation. Il propose une route pour rejoindre le parcours prévu. Il en repropose au fur et à mesure de l'avancée. Cette fonction est utile quand je choisis de prendre non pas le parcours prévu mais un parcours juste parrallèle par exemple, parce que j'estime le parcours trop pentu par exemple, ou que tel est mon bon plaisir. Comme tout calcul, cette fonction consomme de la batterie.
Revenir au point marqué
En ville, pour faire des courses, ou en campage, pour visiter un truc intéressant, je m'éloigne parfois de la trace prévue. Je choisis de marquer le point où je suis, le GPS lui attribue un numéro. Un peu plus tard, les courses ou la visite terminées, je peux lui demander de revenir à ce point marqué. Et hop ! Il m'y guide aussitôt. Cette fonction "Petit Poucet" est bien utile. Plus besoin de repérer visuellement les commerces, monuments, arbres, orientation, etc. L'activité en cours n'est pas pour autant interrompue. Il continue de mémoriser les données du jour en arrière-plan et on peut reprendre le parcours prévu dès qu'on y revient.
Stockage des parcours
Les capacités de stockage des parcours dans le GPS lui-même sont relativement importantes. Les fichiers des parcours sont de petite taille. Je ne les laisse pas dans le GPS lui-même. Je crains le bazar et de ne pas m'y retrouver. En étant ordonné sur les noms des parcours, on se repère mieux dans les données stockées. Pour un voyage vers le Mont Saint Michel, on peut numéroter ses étapes MSM1, MSM2, etc. Je préfère mémoriser une partie seulement de mes étapes dans le GPS lui-même. Je m'envoie des grappes de parcours par mail puis je vais les rechercher quand j'en ai besoin. Je ne télécharge qu'une partie des étapes, puis je vide et je recharge une autre partie. La fonction de recherche des parcours et points d'intérêt dans le GPS est efficace (si on les a nommés avec rigueur). En théorie, on peut donc en avoir des centaines dans la boite et s'y retrouver. Mais bon, je n'habite pas en théorie mais dans le réel, et juste une dizaine de parcours possible le matin au départ, ça me suffit.
Il est possible de renommer les parcours dans le GPS, mais c'est un peu lourd en manips. Je nomme mes parcours selon mon système de classement sur l'ordinateur que je m'envoie par paquets par mails et je m'y retrouve. Quand je "pique" ceux de quelqu'un d'autre, ça devient plus coton. J'ai tendance à les renommer à ma manière.
On aura compris que je ne fais pas grand chose à l'arrache, vite fait la veille du départ... Il est possible de composer au tout dernier moment, et pourquoi pas la veille pour le lendemain. On utilisera alors un site de composition de parcours depuis son smartphone ou sa tablette, parcours que l'on enverra au GPS via le bluetooth par exemple. Chacun sa manière.
Les fonctions avec capteurs, dont j'utilise un échantillon.
Avec des capteurs supplémentaires, je dispose de fonctions spécifiques à la pratique sportive du cycle : cadence de pédalage, vitesse du vélo, fréquence cardiaque, puissance développée par le cycliste, avec sans doute des moyennes, des minima-maxima, des alertes, des tas de courbes sur l'ordinateur au retour... Je ne me sers que de la cadence et de la fréquence cardiaque. Il est aussi possible de comparer ses performances sur un même parcours déjà accompli, de se comparer avec un partenaire virtuel, de définir des objectifs, de coupler ce GPS avec un smartphone pour disposer par exemple de la météo ou pour engranger d'autres parcours depuis un site à partir de ce smartphone et/ou de mémoriser des parcours sur le smart, les deux boites se causant par radio, etc. etc. Tout ça existe dans ce GPS, déjà actifs ou potentiellement avec les divers capteurs et le couplage avec un smartphone compatible. Ce GPS soi-disant basique dispose de quasiment toutes les fonctions, y compris les sophistiquées dont usent les compétiteurs. J'ai maintenant plusieurs trucs à batterie : le vélo, l'appareil-photo, le téléphone portable et donc le GPS. Certains doivent être rechargés tous les jours. En voyage, je dois donc emporter le transformateur de chaque machine, et une prise multiple pour en recharger plusieurs en même temps. C'est bien encombrant tout ça et ça n'en fait des trucs et des petits machins à caser dans les sacoches pour partir en camping. Les prises tendent à s'unifier et il existe des chargeurs universels avec des prises diverses.
D'autres écrans utiles, et des fonctions qui ne me servent à rien
Ce GPS, comme tous ses petits frères, est un objet complexe, qu'on découvre progressivement. J'ai trouvé d'autres possibilités d'écrans. Par exemple, l'un d'entre eux me permet de voir en direct la pente en pourcentage (à 0,1% près), la vitesse de montée en mètres par heure ou le cumul de dénivelé du parcours. C'est plus ou moins utile, mais moi je m'en servais. Moins maintenant.
En revanche, le partenaire virtuel (Virtual Partner, in french in the text) a fini par m'agacer. Je vois bien qu'il peut être utile à un compétiteur, même du dimanche. On détermine la moyenne du petit bonhomme (il était réglé d'origine à 25 km/h, mais on peut changer) et on peut voir de temps en temps où il en est par rapport à soi. Au début, je le trouvais limite rigolo le petit bonhomme qui avait toujours une heure d'avance, puis deux, puis trois. Il ne s'arrête pas faire les courses, ni pique-niquer, ou prendre des photos, et encore moins faire la sieste le bougre. Quand je me suis aperçu que les calculs effectués pour le partenaire virtuel diminuaient l'autonomie du GPS, je l'ai fait disparaitre.
Je me sers aussi de l'écran me permettant de savoir combien de kilomètres restent à parcourir avant d'arriver. De même, j'apprécie (d'autres ne veulent pas le savoir) de pouvoir me situer dans une pente sur le profil, je suis le point rouge au milieu ou à la fin de la côte. On peut zoomer sur la portion en cours, et accentuer ou non la pente apparente sur le profil en modifiant l'échelle. Mieux vaut alors savoir lire cette échelle ; à défaut, on se fait des frayeurs en s'attendant à rencontrer des murs, ou on croit que ça va être tout plat, et ça l'est pas tant que ça.
Quelques bizarreries, qui se résolvent.
A l'issue d'une batterie de tests, j'ai pu constater quelques curiosités, qui ne sont pas majeures.
A deux ou trois reprises, le Garmin Edge 810 m'a fait le gag de "tourner à gauche" ou "tournez à droite", alors qu'il n'y avait pas de voie à prendre. Il interprète peut-être un virage, pourtant faible (20° maximum) comme une bifurcation. Il suffit de se fier non à l'indication écrite en haut de l'écran, mais à la direction générale. On la retrouve en touchant l'écran pour revenir en arrière, ce qu'il propose quand il est en mode zoom à petite échelle lors d'un changement de direction. On comprend alors qu'il s'agit d'une fantaisie. Il peut peut-être, ou aussi, s'agir de boucles créées inopinément par le site où j'ai composé l'itinéraire qui indique parfois un détour inutile entre deux points sur une toute petite zone, comme par exemple un tour complet de rond-point ou un détour stupide par une voie plus ou moins parallèle, auquel cas le Garmin suit scrupuleusement les indications transférées depuis le site. Le nouveau GPS ne me fait plus ce gag.
Il m'est arrivé de ne pas suivre son indication lors d'une bifurcation réelle. Il m'avait dit de prendre un chemin de terre. Je me suis méfié. J'ai eu tort. J'ai fait cinq kilomètres de plus, et me suis retrouvé sur une quatre voies avant de retrouver le trajet prévu et me rendre compte que c'est le GPS qui avait raison. Son message "parcours dédecté" m'a paru presque ironique en la circonstance, genre "je te l'avais bien dit".
Dans Rue (c'est le nom de cette petite ville de la baie de Somme), il m'indiquait obstinément, quelle que soit la direction que je prenais : "faites demi-tour", ou "hors parcours, faites demi-tour" ou encore "faites demi-tour dès que possible". Heureusement que Rue était peu fréquentée ce jour-là. Je serais passé pour un bizarre à partir tantôt dans un sens et tantôt dans un autre, au gré des avertissements sonores et visuels de la petite boite sur le guidon. Déjà que... J'ai donc essayé plusieurs directions, et sans doute même plusieurs fois la même. A chaque fois, il me donnait les mêmes ordres et conseils. J'ai cru que j'allais finir à la rue, voire dans la pampa, ou bien terminer tard dans la nuit (voir 200 mots et expressions cyclistes). J'avais oublié que le parcours que j'avais programmé faisait effectivement demi-tour à cet endroit, par ailleurs intéressant à visiter. Comme je faisais des tournicotis pour aller d'un monument à l'autre, j'étais donc hors parcours souvent, et devais en effet faire demi-tour.
Le beffroi de Rue, qui valait bien les détours.
Dans Le Crotoy, station balnéaire aux rues étroites datant de l'époque des charrettes à bras, et, en conséquence, au plan de circulation compliqué (ça doit être bien coton en haute saison touristique), je me suis rendu compte que mon GPS de randonnée, contrairement à un GPS de voiture, ne connait pas les sens interdits (ne le répétez pas, mais il m'arrive assez souvent de les ignorer, avec prudence).
Dans tous ces cas limites, qui par définition ne sont pas les plus courants, une solution et une seule : revenir aux fondamentaux de l'orientation. J'ai fait à chaque fois un zoom arrière de plusieurs degrés. J'ai regardé la direction générale, au besoin en observant la boussole, en ai déduit le cap (nord-ouest par exemple) et navigué au mieux en suivant cette direction. Le GPS et le fond de carte Open Street Map aident mieux que bien. Il dit où on est passé, où on est, et la petit flèche en haut à gauche de l'écran indiquant le nord permet de déduire la direction à suivre.
Selon les circonstances, quelques dizaines ou centaines de mètres plus loin, le GPS bipait d'aise en proclamant "parcours dédecté" et reprenait alors son impeccable guidage. Disposer d'un bon GPS ne dispense pas de se servir (de temps en temps) de sa petite tête et sa petite expérience. Calculus ne suffit pas toujours, caput peut être utile parfois.
Les points d'intérêt, les positions.
J'ai tenté de trouver des trucs à partir du GPS. Les points d'intérêt qu'il m'a trouvés, pour l'instant, sont sans grand intérêt.
Je lui ai demandé un centre commercial à Saint-Valéry-sur-Somme. Il m'a indiqué celui d'Abbeville. A 18 km. A vélo... En fin de journée... La méchante blague. Tu parles que j'y suis allé ! Pareil pour l'alimentation, en me proposant des marchés distants de 15 à 100 km. La librairie, il la chercherait encore si je ne l'avais pas interrompu.
J'en conclus, au moins provisoirement, que j'ai intérêt à enregistrer mes points d'intérêt potentiels à partir des sites où je compose mes parcours, ce que le GPS accepte sans sourciller et m'affiche ensuite à la demande. Il est aussi bête et aussi intelligent qu'une autre boite à puces. Il faut en partie l'alimenter d'abord pour qu'il restitue ensuite des bouts de sa grosse mémoire en fonction des besoins propres de son utilisateur.
Et, en effet, les "positions" préalablement définies sont très utiles au voyageur à vélo : supermarchés, campings, visites touristiques, etc. Il est possible d'en engranger des centaines. Il est simple de les retrouver, par la fonction rechercher dans "positions". A une position, vers laquelle on peut demander au GPS de se diriger, et il dit à quelle distance on s'en trouve, il est possible d'ajouter des commentaires, par exemple l'adresse postale et le numéro de téléphone d'un camping, ou n'importe quoi d'autre qu'on estimera utile. L'inconvénient est la toute petite taille des caractères pour la lecture. A mon âge, la loupe est indispensable même avec des lunette adaptées. Sous la pluie, c'est moyen.
Faire disparaître ensuite ces points d'intérêts qui n'en offrent plus aucun quand le voyage est terminé est plus difficile. Ils finissent par saturer la place prévue en mémoire pour les engranger, et je n'ai pas l'usage des campings de la baie de Somme pour voyager entre Bordeaux et la frontière espagnole. Je m'en suis débarrassé laborieusement, par les supprimant l'un après l'autre. Foutu pensum. Il existe peut-être un moyen de les rayer de la mémoire par paquets de douze ou plus, mais je ne l'ai pas trouvé.
Fait-il bien le boulot ?
A part ces quelques avatars, mineurs et auxquels on peut facilement s'adapter avec un peu de jugeotte, il guide très bien dans des endroits où on n'a jamais mis les roues. Il est visiblement fait pour ça. Il est précis et rassurant, plutôt facile à utiliser. Sa précision cartographique est remarquable. L'IGN V3 Pro est de grande qualité, Open Street Map optimisé pour les cycles l'est tout autant pour mon usage. Donc oui, il fait très bien le boulot pour lequel je l'ai acheté.
Là, il me dit que je suis près d'une église dans un cimetière, et que je dois prendre la route du Petit Pendé pour reprendre l'itinéraire.
L'ancien, le nouveau et les applis pour smartphone.
Je m'arrange bien d'un Garmin Edge 520 Plus. Il est proposé à la vente par exemple chez Probike Shop. 190€ sans les capteurs supplémentaires pour le rythme cardiaque, la cadence... Le Edge Explore et le Edge 530 en sont proches, et on peut trouver ces modèles en promo à des tarifs intéressants. En plus de douze ans d'utilisation, je n'ai pas vu l'utilité d'avoir un appareil à 300 ou 500 euros ou plus.
Je sais bien qu'il existe des applications pour smarphone. J'en utilise, ma préférée est OSMAND.
Le GPS spécifique vélo me semble mieux adapté à la pratique du vélo car utilisable sous la pluie, pendant une journée entière et autres conditions fréquentes en voyage. J'ai comparé mon GPS antique mais parfaitement opérationnel et Osmand sur un smartphone récent.